Naissance du saladier

Les blogs, c’est, euh… blogant

C’est aujourd’hui que j’ouvre la première page de mon blog. C’est bête : j’aime pas les blogs, cet étalage de vie sans grande importance. Pourtant, c’est pour la bonne cause : tenir un journal de bord de mon voyage à Canton, en ce beau mois de Février 2008.
 
Après tout, ça me permettra de mettre ça rapidement en ligne, pour la famille. C’est quand même plus agréable qu’un fichier Word envoyé à quelques personnes. et puis, qui sait, peut-être grandira-t-il et continuera-t-il d’exister après ce voyage. En fait, j’ai envie qu’il grandisse. Ça fait du bien de réécrire un peu, après toutes ces années passées loin de mes cahiers d’écolier. Je vais pouvoir joindre ma passion de l’ordinateur à celle plus enfouie de l’écriture (combien de romans inachevés traînent au fond de mon bureau ?)… Un jour pourrais-je alors contempler les dizaines de billets, les centaines de photos, tous ces petits bouts de rien qui font un tout, mon tout.
 
C’est vrai : j’aime pas les blogs, mais j’aime mon blog.

Parce que le mien, l’est bien

Alors, pourquoi faire de ce jardin secret (pas tant que ça d’ailleurs, puisque jetée à la face du web) un panier à salade hétéroclite ? Tout simplement parce que mon cher pseudo, celui qui me suit depuis les premières parties de Age of Empires II faites avec Siryl grâce au petit modem 56k des parents, ce cher pseudo, donc, disais-je, a été odieusement copié, plagié, repris, volé! par une autre personne.
 
Si tout le monde faisait pas un blog, j’aurai le mien à mon nom, tiens.
 
Bien, il me fallut faire contre mauvaise fortune bon cœur, et trouver comment intituler mon œuvre. J’essayai quelques trucs, comme champignon (déjà pris, forcément), voire champignonnucleaire (juste pour essayer, je ne l’aurai pas gardé, celui-là, même s’il est redevenu libre), pour finalement penser au sourire de Izma dans Kuzco, et son inoubliable « Beuh… Ça fait combien d’temps qu’c’est là, ça ? ».
 

Merci Izma ^^
 
Voilà, gnéménémégné, amen, t’es baptisé mon gros, tu te nommeras Sourire à la salade.
 
Si je ne suis pas convaincant, vous pouvez toujours m’imaginer sur scène, comme Dalida, en train d’hamletiser devant une laitue, et de lui sourire langoureusement… Et puis si ça marche pas, je ne peux plus rien faire pour vous, na.
 
Bienvenue n’importe où.